L’antiquité en Couserans

Un territoire, une population et une capitale pendant la présence romaine

Proto HistoireAntiquitéHaut Moyen-Âge
-II-I+I+II+III+IV+V+VI+VII
Époque GauloiseHaut Moyen AgeBas empire (antiquité tardive)Époque Mérovingienne
Fin de l’âge de FerEmpire romainEmpire chrétienRoyaume mérovingien
Création de la province de Narbonnaise… période d’échanges importants avec le monde romain. (amphores vinaires italiques et céramiques campaniennes)Création de l’empire.
Division de la Gaule en provinces et cités sous Auguste.
Création de voies militaires et administratives
Réorganisation sous Dioclétien des structures administratives. Premières invasions barbares.
Le christianisme comme religion d’état.
Division de l’empire en royaumes. Maintien relatif d’une culture et de l’administration gallo-romaine.
Un territoire
La cadre naturel et une mention par Pline l’ancien au 1er siècle, laisse supposer que les Consorani étaient déjà un peuple constitué dont le territoire est inclus dans la province de Gaule transalpine limité par l’Oppidum de Lugdunum. Une présence romaine est perceptible en Séronais à travers l’exploration des mines du massif de l’Arize et l’importation de vin d’Italie.Probablement 1 ou 2 pagi entre les cités de Toulouse et des Convènes (Séronais/Salat).
La cité de Toulouse est en Narbonnaise.
La cité des Convènes appartient à la province d’aquitaine (hypothèse la plus probables selon R. Sablayrolles)
Constitué en civitas (1re mention au Ve siècle) qui rassemble les pagi des Consorani extraits des cités de Toulouse et/ou des Convènes.
Partie de la Novempopulanie.
Création du diocèse de Couserans (début du Ve siècle ?).
Intégré au royaume Wisigoth de Toulouse mais déjà fédéré à l’empire romain.
Intégré au royaume des Francs.
Une population
Ils ne sont pas gaulois.
Ils sont aquitains, dont les Vascons, puis les Gascons et surtout les Basques sont les plus proches héritiers. Une présence celtique (Volques Tectosages fédérés à l’empire romain ?) est perceptible dans la toponymie du Séronais.
Répartie entre Narbonnaise et Aquitaine (Toulouse/Convènes) d’après Pline l’ancien.
Cités parmi les 23 peuples de l’aquitaine ethnique.
Une culture spécifique des pyrénées centrales apparaît à travers les monuments cultuels (funéraires et votifs).
– onomastique aquitanique
– dieux topiques
– piles funéraires
– auges cinéraires…
Christianisation des campagnes perceptible à travers les nombreux sarcophages trapézoïdaux (nécropoles chrétiennes)
Une capitale
{cms_selflink page=’saint-lizier-cite-gallo-romaine’ text=’Rien ne prouve que Saint-Lizier était un oppidum’ title=’Saint-Lizier sous l’antiquité’}. Le seul site de hauteur connu est à Durban, probablement en relation avec l’exploitation minière du massif de l’Arize. Saint-Girons était la principale (et la seule ?) agglomération. Petite agglomération de plaine (vicus ? chef lieu de pagus ?) à l’emplacement du St-Girons médiéval. Entouré de nécropoles le long des voies (St-Valier sur la route des Pyrénées, cimetière sur la route de St-Lizier et du Piémont, Luc sur la route de Lugdunum ?)St-girons devient chef lieu de cité.
Pourvu de rempart au Ve siècle, elle se perche sur la colline de St-Lizier. L’évêché s’y installe. Les édifices remploient des éléments des nécropoles (de St-Girons ?).
Nécropole (tombeau de St-Valier ?) sur la route de St-Girons et du Piémont.
La citadelle est parfois appelée Austria (en position la plus australe –orientale- en Aquitaine ?).
Construction d’une basilique à l’emplacement du tombeau de St-Valier (St-Valier ? ou future cathédrale).